Parmi les cinq mis en cause, de nationalités turque et géorgienne, deux ont été placés en détention provisoire et les autres sous contrôle judiciaire, a ajouté le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, confirmant une information du journal Presse-Océan.
Une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de la JIRS (juridiction interrégionale spécialisée) de Rennes fin mai 2023 pour travail dissimulé en bande organisée, blanchiment aggravé, faux et usage de faux ainsi qu'abus de biens sociaux.
Cette enquête a fait apparaître "qu'un gérant de société domicilié à Nantes dirigeait une organisation frauduleuse permettant à de nombreuses sociétés du bâtiment d'éluder les charges sociales via cinq sociétés écran immatriculées auprès du tribunal de commerce de Nantes se succédant depuis 2017", explique le parquet.
Au total, une vingtaine de sociétés du bâtiment localisées sur la région nantaise ont fait appel à ces sociétés qui facturaient des prestations de sous-traitance.
"Cette fausse sous-traitance représentait un chiffre d'affaires cumulé de 11,8 millions d'euros", pour un préjudice subi par l'Urssaf estimé à près de 6,7 millions d'euros, selon le parquet.