Dans le premier projet de loi de finances (PLF) pour 2025, dont l'étude est gelée après la censure votée mercredi soir par les députés contre le gouvernement de Michel Barnier, figuraient trois mesures proposées par le gouvernement et un amendement déposé par un sénateur, qui visaient à relancer le secteur du logement, en pleine crise.
Le Premier ministre avait d'abord proposé de généraliser le prêt à taux zéro à tout le territoire pour l'achat d'un logement, appartement ou maison individuelle, pour les primo-accédants.
La ministre du Logement et de la rénovation urbaine avait ensuite obtenu une baisse de 200 millions d'euros de la réduction de loyer de solidarité (RLS), un prélèvement effectué par l'Etat sur les recettes des bailleurs sociaux, et une aide de 200 millions d'euros pour financer des travaux de rénovation de logements sociaux.
Une enveloppe de 2,3 milliards d'euros était aussi prévue pour les aides à la rénovation énergétique de MaPrimeRénov', destinées aux particuliers.
Les sénateurs avaient de leur côté approuvé une exonération temporaire et plafonnée de certains droits de succession pour des dons à un descendant ou un neveu ou une nièce, lorsqu'il vise à acquérir, construire, ou rénover un logement pour y vivre.
Cette proposition du sénateur LR Jean-François Husson, ainsi que les trois précédentes, "ont fait l'objet de consensus transpartisan" selon l'Alliance pour le logement, qui "demande que le prochain gouvernement continue à faire du logement une priorité".