L'ancienne ministre du Logement de 2016 à 2017 sous la présidence de François Hollande a pris les rênes du mouvement HLM en 2020 et a été réélue par l'assemblée générale de l'USH mercredi.
Elle défend depuis son arrivée le besoin de donner aux bailleurs sociaux les moyens de construire de nouveaux logement sociaux et de rénover ceux déjà existants. Elle se positionne, dans sa profession de foi, en faveur de "la relance de l'accession sociale" à la propriété.
Elle s'insurge particulièrement contre la réduction du loyer de solidarité (RLS), qui représente plus de 8 milliards d'euros ponctionnés par l'Etat depuis 2018 sur les recettes locatives des bailleurs sociaux.
Emmanuelle Cosse promet de continuer à "mettre toute (son) énergie au service d'un secteur exemplaire et indispensable à notre pays" et ajoute que l'USH "a la responsabilité de donner une voix forte à un collectif d'organismes engagés dans leur territoire", dans un contexte de grave crise du logement, selon le communiqué de l'USH.
L'ancienne secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) était opposée à Valérie Fournier, présidente de la fédération des Entreprises sociales pour l'habitat (ESH), qui rassemblait en 2022 165 organismes HLM et 43% des logements HLM.
Elle défendait dans sa profession de foi "une gouvernance plus démocratique de notre Union", la relance du dialogue avec les pouvoirs publics et la mixité sociale.
Ce deuxième mandat devrait être le dernier pour Emmanuelle Cosse, conformément aux statuts de l'USH.