La sortie de crise du secteur immobilier, bien amorcée fin 2024 grâce à la baisse des taux et au ralentissement des prix, se heurte depuis le printemps à un regain d’incertitudes (guerre commerciale, conflits armés, etc.). La confiance des ménages s’effrite, freinant les projets d’investissement. Par ailleurs, les annonces budgétaires pour 2026, centrées sur la réduction des dépenses publiques (43,8 Mds €), laissent entrevoir un soutien limité au secteur de la construction. Si l’activité matériaux se replie plus modérément grâce au redressement du bâtiment et à la croissance des travaux publics, les perspectives pour le second semestre 2025 sont désormais revues à la baisse.