La remontée des cours avait déjà permis à Repsol de renouer avec les bénéfices au premier trimestre, après avoir subi une perte de 3,3 milliards d'euros en 2020, du fait de l'effondrement des prix et de la demande mondiale d'énergie liée à la pandémie de Covid-19.
"Le deuxième trimestre a mis en évidence des signes de reprise des prix du brut", avec par exemple le baril de Brent dépassant les 76 dollars, "son niveau maximum depuis octobre 2018", indique jeudi l'entreprise dans un communiqué.
"La demande a également augmenté, à la faveur des programmes de vaccination" contre le Covid-19, souligne Repsol.
Le bénéfice net ajusté, indicateur qui ne tient pas compte de la valeur des stocks, atteint lui 488 millions d'euros, proche de son niveau pré-pandémie.
Sur l'ensemble du premier semestre, le bénéfice net atteint 1,2 milliard d'euros, contre une perte de près de 2,5 milliards l'année précédente.
Au deuxième trimestre, la branche Exploration et production a rapporté 351 millions d'euros de profits (contre une perte 141 millions en 2020) et la branche Industrie, qui comprend les activités de raffinage, 166 millions (contre 8 en 2020).
Le chiffre d'affaires des stations-service en Espagne a augmenté de 63% par rapport au deuxième trimestre 2020, marqué par un strict confinement suivi de fortes restrictions de la mobilité.
Repsol, qui se diversifie dans les énergies renouvelables, a inauguré fin juin son premier complexe photovoltaïque à Manzanares, au sud de Madrid, d'une capacité de 127 mégawatts pour 100 millions d'euros d'investissement.
Les projets d'énergie solaire et éolienne du pétrolier actuellement opérationnels cumulent environ 3,4 mégawatts de capacité installée.
Repsol prévoit d'atteindre 7,5 gigawatts en 2025 et 15 gigawatts en 2030.
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