Alors que le gouvernement a annoncé mercredi que le dispositif-phare d'aide à la rénovation des logements MaPrimeRénov' serait recentré sur les rénovations énergétiques complètes des passoires thermiques, M. Vergriete a précisé les contours du nouveau dispositif, qui entrera en vigueur au "1er janvier 2024".
Le ministre, qui s'exprimait à l'ouverture des premières Rencontres nationales de l'habitat privé à Lille, a promis "plus de guichets FranceRénov'" dans les régions, mais aussi "plus de conseil" et "plus de sur-mesure".
A ses côtés, Thierry Repentin, président de l'Anah, qui pilote le dispositif, a indiqué que l'Agence nationale de l'habitat allait "doubler (sa) présence sur les territoires".
"Il y aura la possibilité, la certitude même d'avoir un espace de conseil partout en France (...) Nous aurons le recrutement d'accompagnateurs MaPrimeRénov, 4.000 à 5.000 accompagnateurs pour accompagner cette montée en puissance", a-t-il assuré.
Mercredi, le gouvernement a annoncé que l'enveloppe de MaPrimeRenov' était étoffée d'1,6 milliard d'euros dans le budget de l'Etat, ce qui la portera à 5 milliards en 2024.
Le dispositif MaPrimeRénov prévoit des "aides renforcées" de l'Etat qui pourront aller "jusqu'à 90% d'aides publiques pour les ménages très modestes", a rappelé M. Vergriete.
Le ministre délégué a par ailleurs laissé la porte ouverte à un financement partiel des collectivités, qui "doivent pouvoir accompagner".
"Si je prends les premiers ménages très modestes, si l'Etat met 90%, il me semble que les collectivités locales peuvent mettre le reste et on pourrait imaginer des rénovations totalement neutres budgétairement", a estimé M. Vergriete.