Cet accord de coopération, signé avec le Department of Energy des Etats-Unis, "inclut un financement public couvrant jusqu'à 50% de l'investissement, soit un montant pouvant atteindre 500 millions de dollars" (environ 475 millions d'euros), pour développer le projet "Lebec Net Zero (LNZ)", qui vise, comme son nom l'indique, à décarboner l'usine de ciment de Lebec, dans le sud de la Californie.
Il s'agit d'une des deux usines de ciment dans le pays du groupe, également implanté à Ragland, dans l'Alabama.
Ce projet vise une réduction annuelle "d'environ 0,95 million de tonnes de CO2, grâce à la mise en place d'un système intégré de captage, transport et stockage du carbone", a précisé le groupe dans un communiqué.
Le captage et le stockage du carbone (Carbon capture and storage, CCS) visent à capturer le CO2 à la source, au niveau des usines par exemple, afin d'éliminer les émissions supplémentaires de carbone. Il se distingue de l'élimination du carbone (Direct air capture, DAC) qui vise à extraire le CO2 déjà présent dans l'atmosphère.
Guy Sidos, PDG du groupe Vicat, a salué "le soutien essentiel des pouvoirs publics, sans lequel ce projet ne pourrait voir le jour", dans le communiqué.
La législation californienne impose à toute usine de ciment implantée dans l'état de décarboner sa production d'ici 2045, a précisé à l'AFP la communication de Vicat.
Présent dans 12 pays, Vicat, qui produit du ciment, mais aussi du béton prêt à l'emploi et des granulats, emploie près de 10.000 personnes, pour un chiffre d'affaires consolidé d'un peu moins de 4 milliards d'euros en 2023.
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